vendredi 7 septembre 2007

paris, ma bonne ville... # 5

le bel endroit que voilà, peuplé de fantômes et de pâles éphèbes que Paname prend un malin plaisir à oublier. derrière l'austère Français et le ministère des abonnés absents, ce magnifique jardin semble flotter dans le temps et l'espace. on comprend aisément que d'aucuns s'y réfugient pour lire Dos Passos ou Lawrence Durrell...


"à ta place
j'abandonnerais la pose le masque
une minute tu sais le temps passe
dis moi que tu m'aimes"





















et cette colonnade, comme une bouffée de Karnak en plein Paris... Le Palais Royal est un poème à lui seul avec ses strophes, ses ellipses, ses métaphores, ses rimes...

et ce garçon qui s'enfuit dans la galerie Vivienne... ne m'a-t-il pas dérobé mes rêves ?



























c'est après une belle rencontre dans un bel endroit (dont je parlerai prochainement), j'ai retrouvé une atmosphère que je n'ai pourtant pas connue. celle d'avant le marais, celle que les garçons oublient faute de mémoire... j'ai laissé mon coeur rue Chabanais...

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